mardi 12 octobre 2010
Aujourd'hui : c'est la grève... mais demain ?
En France comme au Portugal, comme en Italie, comme en Grèce, comme dans le reste de l'Europe et ailleurs dans le monde : la crise du capitalisme s'intensifie, et les conflits de classe éclatent au grand jour. Grève Générale en Espagne avec affrontements entre grévistes et flics sur les piquets de grève, à Madrid et à Barcelone, manifestations géantes qui dégénèrent à l'émeute. Ici, partout,
et pas seulement contre "la réforme des retraites" (comme la Gauche s'y plait à enfermer le débat) des grèves contre la baisse des salaires et prestations sociales, l'augmentation du temps de travail et du prix de la vie, et la dégradation générale des conditions d'existence... mais aussi contre la présence policière et son inévitable violence : dans tout les secteurs, public ou privé, dans toutes les catégories professionnelles, voilà qui pointe son nez : la grève.
La vraie : la cessation de travail et le blocage de l'économie, avec des piquets de grève, des occupations, des explosions de colère, la révolte qui tend à se généraliser. Et même chez les lycéens et les étudiants, ça chauffe.
Marre d'être fliqués, surveillés, suspectés, contrôlés et condamnés pour simple délit d'existence. Dans ces bahuts qui ressemblent de plus en plus à des prisons, et où bientôt comme à la fac, on y voit se croiser surveillants, vigiles, et autres annexes policières. Tout est fait pour y canaliser la révolte. La prévenir. L'étouffer : l'empêcher.
Dans les universités aussi, où ce ne sont plus les quelques "étudiant-e-s gauchistes" qui mènent l'agitation, mais des salarié-e-s du personnel, et autres supports du mépris de classe de la direction de l'administration partout triomphante dans son application zélée des réformes gouvernementales et de la logique même de l'université comme usine à trier les "gagnant-e-s" des futur-e-s prolétaires.
Mais de la simple révolte, qui va encore s'étendre, doit venir la critique de l'économie, du capitalisme, et de l'Etat. Tant que nous serons gouverné-e-s, nous serons soumis-e-s et donc insatisfait-e-s. Nous devons oser penser le monde autrement que comme il nous a été montré depuis toujours. Nous devons imaginer
que si cette vie n'est pas souhaitable, il faut la changer.
Il faut détruire ce qui nous détruit.
Il faut renverser les rapports de pouvoir partout où nous les trouvons.
Ce sont les assemblées générales de grève qui doivent mener les mouvements (comme structure de base ouverte à tous et toutes) sur des principes de démocratie directe, sans médiation (syndicale, organisationnelle ou de parti) et se coordonner en vue de poursuivre et intensifier la grève de manière auto-organisée,
pour l'étendre jusqu'à son point de rupture :
Celui où l'Etat voudra sonner "la fin de la récrée".
Organisons nous pour lui opposer la force collective,
LA GREVE GENERALE, AUTOGESTIONNAIRE ET EXPROPRIATRICE !
Tout est à tous, rien n'est à l'exploiteur.
Reprenons le contrôle de nos vies :
SABOTONS L'ECONOMIE !
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