Legal Team No Border : Update #1
[Le Cri Du Dodo : On sait maintenant qu'au moins 11 arrestations dites "administratives" de camarades ont eu lieu avant, et pendant la première manifestation. Certaines ont donné lieu à une petite fouille en règle, et même à intérrogatoire. Ces conseils de la Legal Team viennent donc à point nommé. Pour de plus amples informations, Le Jura Libertaire publie hier un long article -ici- avec des récits des premières manifestations, arrestations et péripéties autour du camp No Border à Bruxelles. Depuis hier également, une "Radio No Border" en ligne a été crée. On peut la consulter et l'écouter -ici-. Contre tout les enfermements, contre les frontières, liberté de circulation pour toutes et tous : La lutte continue !]
Mardi soir, au moins une personne a été arrêtée près du Monastère occupé Gesu (Botanique) par des flics en civil appartenant à la police de Schaerbeek, alors qu’il marchait simplement en rue. Il a été arrêté administrativement, mais il n’a reçu aucun document qui le prouve. Il a été relâché après une heure, après avoir été interrogé à propos des activités du camp NB au sein du squat Gesu ainsi qu’à propos des plans prévus pour les manifs contre l’ECOFIN. Le téléphone de cette personne a été fouillé de manière complète et les papiers/cahiers qu’il portait dans son sac ont été photocopiés.
L’équipe légale vous conseille d’être conscient.e.s du possible risque de vivre la même chose et de vous préparer par conséquent :
— Essayez d’éviter de trimballer des documents qui mentionnent les noms d’autres activistes, comme des documents qui ont trait à la préparation des actions ou des infrastructures logistiques.
— Ne précisez pas, à côté des numéros de téléphone de votre GSM, s’il s’agit de personnes reliées au NB. Évitez donc de mentionner NBC camp, par exemple.
— Si vous vous faites arrêter, refusez de répondre à n’importe quelle question. Si vous vous identifiez, il n’y a aucune raison que la police vous arrête puisque vous ne présentez normalement aucune menace à l’ordre public quand vous marchez simplement en rue plusieurs jours avant le camp. La police peut simplement vous obliger à répondre si vous êtes considéré.e.s comme témoin.s dans le cadre d’une investigation juridique, mais seulement s’illes sont en possession d’un ordre délivré par un juge. Comme ça, au hasard, il n’en est pas question.
— Essayez de choper les informations nécessaires à identifier l’organe de police (fédérale, locale…) qui vous a arrêté, le nom du commissariat, les noms des officiers de police… Cela pourrait permettre aux avocat.e.s de contacter la police ou le Ministère de la Justice a posteriori, tout comme cela pourrait permettre d’arrêter cette dynamique d’intimidation.
— Demandez toujours un PV, qui prouve que vous avez été arrêté.e.s de manière officielle.
Vous pouvez contacter la Legal Team par mail ou par téléphone à partir de vendredi 24 septembre : [NL/EN] 0486/392.758 ; [FR] 0486/089.051.
Pendant le camp des permanences auront lieu entre 13h et 14h30.
Trouvé sur Indymedia Nantes, 25 septembre 2010.
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