vendredi 14 octobre 2011

Communiqué des "panthères enragées"

[Communiqué des Panthères Enragées, groupe révolutionnaire pro-libération animale,
daté du 10 0ctobre, suite aux incidents de Rodilhan, et notamment aux agressions perpétrées
contre des militant-e-s anti-corrida. Ne le relayons malgré de lourdes réserves sur l'utilisation
d'un registre sémantique psychiatrisant et psychologisant que nous ne cautionnons pas -sous entendant que les afficionados seraient des "malades"- Ce vocabulaire est problématique pour nous parce qu'il déni le caractère politique de ces violences et la responsabilité de ses auteurs. Nous rappelons que nous sommes contre les comportements patriarcaux et que si nous luttons contre la corrida et les afficionados, c'est parce que ce sont des ennemis politiques et des tortionnaires qui se complaisent dans une culture réactionnaire, ultra-patriarcale et morbide. Il nous semble que la réflexion pourrait être orientée aussi dans ce sens. Et que le meilleur moyen de s'y opposer -comme cette action le démontre de par sa capacité de nuisance- reste l'action directe. C'est pourquoi la conclusion du communiqué auquel nous adhérons nous semble contradictoire avec ce vocabulaire. Solidarité aux camarades arrêté-e-s et brutalisé-e-s pendant cette action.]

Ultra-violence contre des militants pacifistes anti-corrida



Rassemblement anti corrida arène rodilhan (08.10... par licaon

Comme de nombreux/euses militant-e-s nous avons vu les images terrifiantes de la déferlante ultra-violente contre les militant-e-s pacifistes venu-e-s exprimer leur opposition à la corrida de la commune de Rodilhan (près de Nimes).

Nous exprimons notre solidarité avec les victimes humaines et animales de ces dangereux pervers[1] que sont les aficionados. Nous condamnons ces violences et la complicité policière.

Les violences physiques, nombreuses (coups de pieds, coups de poings, dans le dos de militants pacifiques et enchaînés qui ne pouvaient pas se défendre, canons à eau, ont atteint leur paroxysme avec des agressions sexuelles (attouchements, arrachage de t-shirts et de soutiens gorges). (Faits rapportés par les militantEs eux/elles-même).

Face à ces diverses agressions, la police, complice, à visiblement laissé faire : on les voit admirer le « spectacle » mains sur les hanches, laissant les militants se faire sortir un à un, trainés violemment sur le sol par les aficionados, ravis d’avoir le terrain libre pour se faire « justice » eux-même.

Nous ne pouvons que faire l’analogie entre ces meurtres publics ritualisés que sont les corridas et les violences sexuelles qu’ils ont tenté de commettre. Comment ne pas voir la jouissance collective d’une victime désignée alors qu’ils ont prouvé quand ils en avaient l’occasion qu’ils étaient des violeurs en puissance.

Notre position est claire : il faut faire cesser ces massacres que sont les corridas et stopper ces pervers[1] aficionados. L’état est ouvertement complice : Ne laissons pas les pervers[1] en liberté : réclamons vengeance pour nos camarades taureaux assassinés et pour les militants agressés.

L’état en est incapable : nous devons les arrêter au plus vite !


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- Un article paru dans la presse Belge -

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